Tony Parker tombe dans les bras
de son ami et partenaire Boris Diaw. Il n'est pas encore 5 heures du
matin lundi en France, quand, outre-atlantique, la prestigieuse finale
du championnat NBA
vient de rendre son verdict avec la victoire des San Antonio Spurs. Si
Diaw remporte son premier titre américain, son vieux compère avec qui il
joue depuis l'adolescence, décroche sa quatrième bague de champion
après celles obtenues en 2003, 2005 et 2007. Il est le premier joueur
européen à y parvenir. En 2007, l'international tricolore (149
sélections) avait déjà été le premier européen récompensé par un titre
de MVP (meilleur joueur) des finales. «Il n'y a que 26 joueurs dans
l'histoire de la NBA qui en ont gagné plus, rappelle Jacques Monclar,
consultant pour bein SPORTS. Il fait partie du gotha. Il sera le premier
français à entrer au Hall of Fame (sorte de panthéon des plus grands
joueurs) de la NBA. Ce qu'il fait depuis douze ans, c'est Zidane ou
Platini. On ne s'en rend pas compte en France, mais ça va mieux.»
Depuis
qu'il a traversé l'Atlantique en 2002, à seulement 20 ans, Parker ne
cesse d'empiler les records. Il s'invite désormais à la table des plus
grands. Avec un total de 196 matchs de phases finales, il pointe au 8e
rang de ce classement et pourrait bien dépasser l'immense Shaquille
O'Neal dès la saison prochaine. Grâce à ses 1034 passes (8e rang) et
3705 points (12e rang), il devance deux des légendes vivantes du basket
dans ces secteurs statistiques (1022 passes pour Michael Jordan et 3701
points pour Magic Johnson). Impressionnant... mais à seulement 32 ans,
l'heureux papa d'un petit Josh depuis quelques semaines peut encore
améliorer ses temps de passage. « S'il jouait dans une autre franchise,
il serait une énorme star en NBA, affirme Nando de Colo qui a quitté les
Spurs cet hiver. Certaines personnes lui préfèrent Chris Paul (NDLR;
meneur des Clippers de Los Angeles) mais Tony est l'un (...)
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