La France avait prouvé sa capacité à gagner en maîtrisant le ballon. Contre la Suisse (5-2), elle a montré ses qualités en contre-attaque. Notre antisèche.
Le jeu : La France a maîtrisé l'art du contre
La
Suisse voulait gêner la relance des Bleus avec un bloc positionné assez
haut, mais elle n'a pas suffisamment pressé la défense tricolore pour
récupérer des ballons intéressants. Elle a surtout dû modifier son plan
de jeu très tôt, dès la fin du premier quart d'heure, après l'ouverture
du score française sur un coup de pied arrêté. La France a maîtrisé
l'animation offensive suisse grâce à un bon travail des relayeurs sur
les latéraux de la Nati. A la récupération du ballon, elle a su prendre
le repli défensif adverse de vitesse grâce à sa rapidité et sa précision
technique dans la transmission du ballon. Les Bleus ont ainsi pu
trouver beaucoup de positions de tir (22 au total), et ont fait preuve
d'une belle efficacité (12 tirs cadrés, 5 buts) qui traduit leur
excellence dans l'art du contre sur ce match face aux Suisses.
Les joueurs : Valbuena-Giroud-Benzema, le trio infernal
La Suisse se souviendra du trio d'attaque français. Mathieu Valbuena et Olivier Giroud se sont chargés de lancer le festival offensif des Bleus, avec un but et une passe décisive chacun en première période. Karim Benzema,
malheureux avec un penalty manqué (32e), a conclu la démonstration
tricolore après la pause en signant lui aussi un but et une passe
décisive. Par leur rapidité et la qualité de leurs prises de balle, les
attaquants tricolores ont fait très mal à une défense suisse dépassée, à
l'image de Johan Djourou et Philippe Senderos.
Le milieu tricolore a, lui aussi, brillé. Blaise Matuidi a vu son incroyable activité récompensée par un but, Yohan Cabaye a été impeccable dans le placement comme dans la relance, et Moussa Sissoko a justifié la décision de Deschamps de le titulariser avec un match plein ponctué par un but. Raphaël Varane et Mamadou Sakho ont affiché leur solidité dans la charnière tricolore. Côté suisse, Diego Benaglio,
malgré les cinq buts encaissés, a probablement évité à la Nati une
déroute plus large avec quelques arrêts décisifs, dont un sur le penalty
de Benzema. Admir Mehmedi a été le plus dangereux en attaque et Gokhan Inler a surnagé dans l'entrejeu, à l'inverse de Valon Behrami, coupable sur le but de Matuidi, et logiquement remplacé à la pause.
Le tournant qui n'a pas eu lieu
30e minute de jeu : La Suisse a la tête sous l'eau. Elle a déjà deux buts de retard sur la France et n'a toujours pas mis Hugo Lloris
en danger. Admir Mehmedi parvient enfin en prendre le dessus sur la
défense tricolore et adresse un tir difficilement repoussé par le
gardien tricolore. Le ballon revient sur Xherdan Shaqiri
qui le reprend instantanément du pied gauche, mais le tir est
légèrement trop croisé et ne trouve pas le cadre. La France ne profitera
pas immédiatement de cette occasion manquée avec le penalty raté par
Benzema, mais elle se mettra définitivement à l'abri quelques minutes
plus tard grâce à un contre conclu par Mathieu Valbuena.
La stat : 12
La
précision des Bleus face à la Suisse s'est vue dans les frappes. Avec
12 tirs cadrés sur 22 tentés, la France a même réussi l'une de ses
meilleures performances dans ce domaine en Coupe du monde. Elle n'avait
fait mieux que lors de sa victoire face à l'Arabie Saoudite (4-0) le 18
juin 1998 avec 14 tirs cadrés. Cela situe la qualité de la prestation de
l'attaque tricolore contre la Nati.
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